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soufflesprit
13 avril 2008

Il y a longtemps que je t'aime.

18906715Voilà un film sympathique. La pudeur et la subtilité y sont déclinées sur le thème de la solitude.
(Je suppose qu'il doit également traiter de la culpabilité, mais ça me parle moins)
La solitude mais comme une forme d'autisme. Une réclusion quasi volontaire. Un mur qu'on dresse contre les autres, voire contre soi...  le mur vise à se  protéger des demandes de justifications, mais également à entretenir -ne pas dénaturer- une culpabilité.

Le film cause de la radicale subjectivité, de l'impossibilité d'accéder aux sentiments de l'autre par delà le filtre des mots et de la culture.

En cela, il est un peu pessimiste. Mais il existe des moments où les deux soeurs se retrouvent pleinement, dans un éclat de rire. Et c'est l'universel, le plaisir sexuel et son énergie, qui les approche; la soeur s'étant tapé un mec au hasard.

Une scène m'aura marqué... les soeurs vont voir leur maman à l'hospice. Lea s'absente. La mère reconnait la fille qu'elle a ignoré des années durant. La mère réclame alors de sa petite fille qui sort juste de prison qu'elle la fasse sortir de ce lieu car c'est horrible. Le parallèle donnait du sens.

Un bon film dans lequel la vie gagne


A voir...

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