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soufflesprit

27 octobre 2008

Le Brésil de Lula

Ce documentaire présente les avancées réalisées par le Président Lula depuis son élection en 2003.

Le Brésil connait de grande disparités de richesses.

30 000 des 180 000 000 de Brésiliens possèdent 50 % des terres.

1 000 000  de familles travaillent la terre sans la posséder.

Le mouvement des "sans terre" nait de cette injustice qui veut qu'un ouvrier agricole peut travailler toute sa vie sans pouvoir acquérir un seul lopin de terre .

Certains travailleurs agricoles connaissent même une situation d'esclavage ( nord ouest du pays ).
Ils travaillent mais sont payés en nourriture, tabac, logement, tout en gardant une dette auprès de leur employeur, notamment pour la location du matériel nécessaire à la réalisation des tâches qui leurs sont assignées. Ces ouvriers agricoles ne peuvent jamais rembourser leur dette, ils restent dans l'exploitation.
Un contremaître ( "Gato" appelé chat parce qu'ils retombe toujours sur ses pattes ) assisté d'hommes en armes s'assure que ces ouvriers ne quittent pas l'exploitation.

C'est cette inégalité dans la répartition des richesses et des opportunités de vivre décemment qui donne naissance au mouvement des "sans-terre" dont la principale proposition est la "réforme agraire".

Cette réforme sera soutenue par les partis populaires, notamment celui des travailleurs dont le président Lula, ouvrier spécialisé syndicaliste est issu.

Mais Lula peut difficilement imposer sa réforme. Il fait face au puissant lobby des propriétaires terriens qui détient la majorité des députés de l'assemblée législative.

Le président doit donc adopter une politique toute en nuances. Il  reconnait la pertinence de la réforme agraire et des mesures sociales.

Incapable de mettre en oeuvre cette "réforme agraire", qui n'est rien d'autre qu'une nouvelle répartition des terres, il institue le programme f"aim zero "qui consiste à donner des subsides aux nécessiteux qui en font la demande.

Dans le même temps le président lula redonne une crédibilité à son pays sur la scène internationnale. Pour cela il propose sa richesse agricole aux autre puissances. L'agriculture sera donc d'exploitation.Seule une agriculture fortement productiviste peut satisfaire les besoins étrangers. Seuls les grand propriètaires terriens peuvent répondre à ces exigences. l'agriculture vivrière est donc abandonnée. Le Brésil choisit également la culture transgénique. Le soja transgénique contamine désormais les cultures non modifiées. ( Attention l'agriculture ne correspond qu'a 5% du PIB mais c'est un réel poids dans échanges ; le Brésil est fortement tertiarisé).

Avec la situation des campagnes, le Brésil connait un fort exode rural. Mais ls villes n'ont pas d'emploi à offrir.
Le reportage présente un inénieur chauffeur de taxi occasionnel pour illustrer la situation.. Ainsi les nouveaux arrivants peuvent facilment tomber dans la misère et devenir "des sans-toit". Les nouveaux arrivants essayent tant bien que mal de survivre. Lorsqu'ils n'ont plus aucune ressource, ils finissent à la favelas. Dans ces bidonvilles policés par les traficants de drogue, il n'y a pas de loyer à payer. la "cité de dieu" de Fernando Meirelles montre bien la vie dans ces favelas. Tout service public est absent de ces favelas et la police mène un combat pour y entrer.

Un documentaire sympathique. Il montre bien la pauvreté du Brésil. Il parle peu de la classe moyenne. Ce qui est compréhensible puisque la majorité des bresiliens sont pauvres.

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1 septembre 2008

Les présents changent

de mains. quelques "bon anniversaire" fusent, empêtrés dans des rires. Ils rencontreront un sourire gêné, une amabilité retenue, un réel plaisir de recevoir.
  la ripaille prend fin. Seuls les fidèles restent. Engoncés dans un canapé, le verre à la main, ils hachent le silence d'envolées lyriques. Le présent se partage. l'avenir s'offre. Tout n'est que jouir.

Au départ, la salle enfin nettoyée, ils ne savent se quitter. Les bords de lac sauront les accueillir. Agacés par les clapotis de poissons, ils évoquent leur secret espoir, la femme, celle qui partagera leur vie, celle qu'ils n'entrevoient pas encore.

Le promeneur se délecte de la fraicheur de la nuit. il est bien, proche de l'eau. Il entend parler des mystère de la femme. Il sourit. Il s'assoit. Il écoute d'abord. A la paix de l'accueil, il parle.

Il se remémore son envol. Il avait 17 ans au quitter du domicile parental.
Il évoque sa force. Il fut le courage de constamment réussir à son compte.
Il est bien aujourd'hui, il a du bien.
Il évoque quelques amours, dont sa femme, sa compagne de vie.

Il déprime. Il a craqué. Il est assailli par des attaques de panique. Il n'a plus goût de vivre. Il rappele sa gloire passé.Puis il confirme déprimer. Il se sent impuissant face à lui même.

Dans un souffle réprobateur, il invite les fêtars à vivre leur femme et cesser de l'espérer.

Par son air direct mais mal-assuré, nous frissonnons de la précarité de l'existence, de l'importance des instants.

Le promeneur se lève. IL salue et quitte.

Ils ne jouiront pas beaucoup plus de cette nuit paisible.

Ils se détacheront avec quelques rires

12 juin 2008

une conne rit; une, deux, plus...

j'étais sur la messe à gerry, l'instantané, et la cop m'invite à reproduire ici mes propos.

Etant fatigué, je m'exécute sans faillir.


je me rends compte dernièrement qu'en ne présentant pas clairement mes attentes, ce que je veux, ce vers quoi je tends...ben les autres ne le sauront pas pour moi.
mieux, ces autres entravernt d'autant plus une action qu'elle leur parait flou et/ou incertaine. Lorsque les choses leur semblent claires, qu'il leur apparait clairement comment réagir face à un projet -voire son porteur- ben ces même personnes s'écartent, voire deviennent des ressources (pour ton projet). Il reste toujours des personnes désireuses de s'opposer à ton projet, mais on vient moins te faire chier sans raison.

Et, bizarrement c'est plus ton projet que ta personne qui est alors remis en cause.

12 juin 2008

Le "mal" n'est qu'un jeux de pouvoir

J'viens de finir "surveiller et punir" de foucault. Je comprends pourquoi les enseignants encensent tant ce gars.

Dans ce book il nous explique comment la peine est passé du supplice à la détention, comment le pouvoir est passé d'une action sur les corps à une action sur les âmes.

Initialement, le supplice fut la peine privilégiée. Ce spectacle témoignait de la puissance du roi. Plus que la douleur infligée au supplicié, c'est la peur qu'on distillait dans le coeur du spectateur.
Mais les lumières, en se fondant notamment sur les mouvements de foule engendrée par ces supplice qui pouvaient être perçus comme  injustices ( en fait une solidarité populaire pour celui issu du peuple ), invitera à privilégier la "rédemption" du délinquant, notamment par la détention.
Le temps carcéral est bien distingué des anciennes peines privatives de liberté, il vise désormais, grâce au travail et à la discipline, à réadapter le délinquant. Ainsi le temps carcéral doit être assez long pour qu'il puisse signifier un changement, une évolution. Les détenus paient leur dette à la société par le travail; là encore la symbolique n'est pas dû au hasard. Dans le même temps, tout ce labeur sera soumis à la discipline. Cette discipline est symbolisée par l'emploi du temps. Avec l'emploi du temps, on maîtrise le temps carcéral, on forme et déforme le détenu. Le second élément, complément du premier, est la surveillance. le panopticon la symbolise parfaitement,c'est le moyen de voir sans être vu tous les détenus à partir d'un seul endroit. Ainsi les manquements à l'emploi du temps sont immédiatement détecté et sous le regard invisible les détenus changent d'eux même. Mais si la prison contraint le délinquant, l'oblige, elle ne le réadapte pas à la société, car elle n'a pas réellement vocation à le faire.

Dans sa dernière partie foucault montre combien la prison est un instrument de pouvoir. Elle contribue à la création de délinquants.Car ces délinquants ont une utilité sociale, ils remplissent des fonctions nécessaires mais définies comme illégales. Il nous donne l'exemple des réseaux de prostitution. Je pense tout simplement au revendeur de shit ( qui qu'en achete?? ). Et la prison le fait d'autant mieux qu'avec la marque du casier judiciaire les taulards sont enfermés dans ce type illégalité. La peur de la prison relayée par les délinquants qui l'ont connu sert également à prévenir la délinquance d'habitude, celle réalisée par leurs proches, issus des même milieux populaires. Foucault conclut donc en montrant que la définition du légal et de l'illégal ne vise qu'a assujettir toute une frange de la population, celle qui, de fait, ne pourra pas se conformer à cette légalité; et plus qu'aliéner, elle peut tuer.

10 juin 2008

Une sacrément bonne idée

J'ai trainé mes savates jusqu'à l'exposition "traces du sacré" du centre georges pompidou.
Pour la première fois en FRANCE des oeuvres sont réunies autour du thème de la spiritualité.

En une dizaine de salles, des tableaux, photographies, sculptures, dessins, couleurs, films, clament l'ineffable.
Ces oeuvres couvrent une période allant de la fin du XIXe jusqu'au XXIe.

L'homme qui inspire ce renouveau de la spiritualité dans l'art n'est autre que nietzsche, celui qui brise les idoles, l'annonciateur de ce siècle que Malraux confirma comme spirituel.

Dans cette exposition c'est l'invisible, l'au-delà de la réalité, la liaison entre la terre et le ciel, l'archaïque. Les limites sont constamment repoussées, celles de la société comme de la science, pour témoigner de cet ailleurs.

Les mouvements qui expriment ces ailleurs sont résolument modernes. C'est la volonté d'imposer de l'expressionisme, le souci d'amener une totalité dans le seul plan de la toile du cubisme, la folie enfantine du dada, le futurisme et bien d'autres.

Les artistes seront définitivement inspirés.
C'est un rudolph steiner, fondateur de l'anthroposophie. Ce sont des initiés, tels que kanuski, kupka ou duchamp. Ce sont également des médiums qui peignent sous la dictée d'esprits, comme Hilma alf klint ou augustin lesage.

Cette exposition est géniale mais beaucoup trop riche. 
Une visite guidée d'une heure était prévue. Il faudra plus d'une heure et demi pour survoler quelques oeuvres de l'exposition. Et cela est d'autant plus frustrant que certaines oeuvres invitent à la méditation. Alors que le thème est celui de la spiritualité, le rythme effréné de la société ultralibérale prévaut. La reflexion sur le mandala n'a plus droit de cité, les couleurs des tableaux n'ouvrent plus à des états modifiés de conscience,

on ne peut plus sortir de soi.

L'intelect seul prévaut.

Une exposition incroyablement riche qu'il faut prendre le temps d'approfondit par ailleurs.

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5 juin 2008

légendes de l'ère tenpo

ayakashi_ayashiCe petit animé de Sho Aikawa  relate les aventures d'un service administratif dédié à l'occulte. En réalité, ce service chasse des êtres surnaturels assimilés à des dieux; ces êtres en relation avec un autre monde apparaissent avec le désespoir et la peine d'un humain.
L'Histoire tourne autour d'un samourai retraité de 40 ans, Ryūdō Yukiatsu. De noble naissance, ce guerrier abandonne titres et avantages dans sa fuite du monde parallèle découvert durant l'enfance. Si les AYASHI, membres du service administratif dédié à l'occulte, cherchent à rallier Ryūdō Yukiatsu à leur cause, c'est qu'il détient depuis son séjour dans l'autre monde, le pouvoir de faire ressortir le vrai nom ( idéogramme ) de toute chose et celui d'user du symbole dans le monde physique.
Le petit groupe est composé de marginaux voire de proscrits: un homme des montagnes (dans une histoire se déroulant principalement dans la ville edo), un prêtre travesti, une comédienne (les artistes ont toujours eu un statut particulier) déguisée en homme, et un spécialiste de l'occident ( dans une période où les savants qui s'intéressaient à l'occident étaient mis au ban) chapeaute l'entité.
Au groupe d'origine viendront se greffer une jeune étrangère et une entité de même nature que celles qu'il à vocation à éliminer.
les graphismes sont sympathiques, mais c'est surtout l'absence de manichéisme qui rend l'histoire attrayante. De plus, c'est une réelle apologie de la différence, chacun des protagonistes est à une certaine distance de la norme, un ode à la tolérance.
C'est efficace, bien balancé, le rythme n'est pas linéaire.
De plus, c'est assez rare d'avoir un animé d'époque réaliste avec du surnaturel.


Vraiment une belle trouvaille.

2 juin 2008

Cour des miracles

Les wagons sont des théâtres des possibles. Qu'ils soient de train, de métro ou de réseau express régional, ils offrent constamment de mini spectacles à l'indolent. Il y-a peu, ce fut la jeune femme qui clamait s'abaisser à mendier car elle venait juste d'être licencié et devait nourrir son jeune fils; Le même tremblement de voix, le même discours larmoyant m'avait touché il y avait déja  plus d'un an de cela.

Plus récemment, un étrange duo attira mon attention. Ce fut d'abord une forte odeur d'alcool qui imprégna mes narines. Puis une voix forte, légèrement affectée, perturba  la sage lecture entreprise. Un discours ampoulé finit  de me sortir de ma propre masturbation intellectuelle à support livresque.
Un gars bien imbibé conversait avec un  enfant d'environ six ans. Mal rafraichi, allure SDF travaillée: queue de cheval, rangers usées, blouson élimé, jean rapiécé, il remettait en cause la neutralité de la position adoptée par l'enfant. Avec des termes empruntés à la réthorique, voire à l'institution judiciaire, il incitait l'enfant à pendre position. Le plus étonnant c'est que le gamin comprenait ce verbiage. Il parlait peu mais ses comportements s'inséraient convenablement aux mots et concepts; ces concepts avec lesquels bien des adultes ont du mal.

Ce gars devait chercher à rendre son fils génial. Ca m'a fait froid dans le dos. Pourtant il faut bien vouloir du bon pour ceux qui viennent.

1 juin 2008

Vivre les musées

Le 1er dimanche de chaque mois l'entrée des musées nationaux est gratuite.
Je confondais ce dispositif avec les journées du patrimoine.
Le premier fut institué par Catherine Trautmann, alors ministre de la culture, en 2000.
Les journées européennes du patrimoine, reprise européenne d'une initiative française (jack lang en 1983), permettent d'accèder gratuitement au patrimoine français deux jours dans l'année; le 3e week end de septembre.

Sorti métro, je traverse le pont de l'Alma, emprunte l'avenue du président Wilson et découvre le tranquille voisin du palais de TOKYO, le musée des arts modernes.

L'entrée est large, les portes en imposent. Le hall est bien éclairé, ses teintes claires sont plutôt accueillantes. A la demande d'un gars du musée, je remets mon sac à la consigne. J'en profite pour me faire confirmer qu'aujourd'hui l'entrée du musée est bien gratuite. La charmante groom me baragouine dans un français approximatif: "musée de la ville de Paris" . Une seconde plus tard, j'comprends finalement que c'est tous les jours que la collection de ce musée est librement accessible; il n'y avait pas besoin d'attendre cette journée particulière.

J'entre enfin dans l'arène, fort du désir de me préparer à "Traces du sacré", l'exposition du centre Georges Pompidou sur la présence de la spiritualité dans l'art.

La salle d'accès à la collection est nommée Matisse mais il n'y aura qu'une seule oeuvre du chef de file du fauvisme, "la danse" .

Si la collection est assez peu fournie, les oeuvres sont riches en sens.

Ainsi, j'ai été marqué par l'unique tableau de Frantisek Kupka, peintre dont j'avais déja entendu du bien. La couleur, ici le vert, attirait irrémédiablement l'oeil.
Les 5 sens de Georges Valmier m'ont également surpris, sorti de mon confort symbolique, éveillé. Pareil pour " nature morte à pipe" de Georges Braque, j'découvrais un assemblage qui me libérait, un peu, du connu. Sigmar Polke assume des couleurs et une ambiance très évocatrices pour moi. Je retiens qu'en présence du vert, du bleu et d'un peu de "nature", je "cherche" rapidement l'eau et le reflet.
J'ai également profité de quelques petit films d'animation de Anne marie Schneider. Je retiens celui où un oiseau quitte sa branche en piaillant. Les ombres n'avaient jamais été utilisées de la sorte dans un film d'animation.

Je suis passé par la salle Raoul duffy où j'ai pris ma claque. La fée électricité, fresque gigantesque dont les aspects bleu clair font face à l'entrée, recouvre tous les murs de cette salle courbée, limite en coupole.

Ce fut une sympatoche, une initiation à l'art moderne. Un aiguillon du plaisir à découvrir le moderne, l'art libéré des canons usuels.

30 mai 2008

Entre eux deux

30mai2008C'est un spectacle sympathique de Krystel lebrun, joué par Camille Lamache, Thibault Motte, Lucie Reinaudo.

Un homme et une femme se rencontrent dans un lieu entre la vie et la mort. Dans ce lieux, le spectateur découvre que les protagonistes ne sont que les marionnettes d'une entité dont le caprice influe sur leur séjour; un séjour dont le terme dépend de la volonté d'abandonner ce qui fut leur vie.

Les symboles, ainsi que le jeu des acteurs est assez rafraichissant.
J'ai particulièrement apprécié le phrasé de Thibault MOTTE. Le sourire et le regard de Lucie reinaudo l'assoient dans ce rôle d'entité présente ailleurs.
Camille lamache arrive dans l'entre deux monde, entre la vie et la mort, avec des "bagages", souvenirs dont elle doit se décharger pour partir.



Ce fut un spectacle particulièrement rafraichissant. Sa mise en scène, son jeu de lumière, ses décorations sont également plaisantes à regarder.


J'attends de découvrir les spectacles où les acteurs ne déclament pas comme sur une scène...


29 mai 2008

Le mythe

babycartJe viens enfin de visionner baby cart, le sabre de la vengeance. Le premier épisode d'une série culte qui relate les aventures  d'un samouraï déchu suite à traitrise, l'exécuteur du shogun, ogami ito.

En pleine ère Edo, Cet invincible samouraï traverse le pays pour apporter sa vengeance au clan qui a exterminé  les siens. Le ronin n'est accompagné que de l'unique survivant de son clan, son fils unique.

Avec cette adaptation du manga du même nom, Kenji misumi, par l'intermédiaire de l'acteur Tomisaburo wakayama, nous présente l'implacabilité . L'exécuteur ne faillit jamais dans son maniement du sabre, comme il n'hésite pas à sacrifier son unique parent pour le bien de sa cause. Cette implacabilité manifeste une force intérieure, un semblant de réalisation,  dont  la maîtrise du sabre ne serait que l'expression. Sorti des combats parfaitement orchestrés, la "force" du personnage est l'un des intérêts du film.

Au vu du titre, l'émotion est recherchée par un contraste entre la candeur de l'enfant et l'austérité du tueur. Ce contraste n'a pas trop fonctionné me concernant.

je retiens  particulièrement une scène où un seigneur devise avec deux guerriers de son clan. Ces derniers ayant donné leur vie à leur clan, en faits au seigneur, le chef leur propose de confirmer l'identité  de l'exécuteur  en l'attaquant par surprise. La réputation du loup le précédant, les samouraïs savent bien que la confirmation sera leur  mort.  les guerriers n'hésitent pas une seule seconde ( kenji misumi accentue l'impression de détermination avec des gros plans sur les visages ) à  se sacrifier pour la personne à laquelle ils ont déja donné leur vie par serment.

J'ai soudainement pensé qu'à remettre sa vie dans les mains d'un autre, se reconnaitre totalement la possession d'un autre, la mort n'était plus à craindre. Cela m'a  confusément amené à me dire que l'esclavage ou la domination pouvait apporté une sorte d'accomplissement à celui qui le subissait.

En dédiant sa propre vie à "autre chose" , l'éventualité de la fin de cette vie, qui n'est plus la nôtre, n'est plus un obstacle à la volonté.

Je pense bientôt voir l'épisode 2 du loup et de l'enfant.

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