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soufflesprit
1 juin 2008

Vivre les musées

Le 1er dimanche de chaque mois l'entrée des musées nationaux est gratuite.
Je confondais ce dispositif avec les journées du patrimoine.
Le premier fut institué par Catherine Trautmann, alors ministre de la culture, en 2000.
Les journées européennes du patrimoine, reprise européenne d'une initiative française (jack lang en 1983), permettent d'accèder gratuitement au patrimoine français deux jours dans l'année; le 3e week end de septembre.

Sorti métro, je traverse le pont de l'Alma, emprunte l'avenue du président Wilson et découvre le tranquille voisin du palais de TOKYO, le musée des arts modernes.

L'entrée est large, les portes en imposent. Le hall est bien éclairé, ses teintes claires sont plutôt accueillantes. A la demande d'un gars du musée, je remets mon sac à la consigne. J'en profite pour me faire confirmer qu'aujourd'hui l'entrée du musée est bien gratuite. La charmante groom me baragouine dans un français approximatif: "musée de la ville de Paris" . Une seconde plus tard, j'comprends finalement que c'est tous les jours que la collection de ce musée est librement accessible; il n'y avait pas besoin d'attendre cette journée particulière.

J'entre enfin dans l'arène, fort du désir de me préparer à "Traces du sacré", l'exposition du centre Georges Pompidou sur la présence de la spiritualité dans l'art.

La salle d'accès à la collection est nommée Matisse mais il n'y aura qu'une seule oeuvre du chef de file du fauvisme, "la danse" .

Si la collection est assez peu fournie, les oeuvres sont riches en sens.

Ainsi, j'ai été marqué par l'unique tableau de Frantisek Kupka, peintre dont j'avais déja entendu du bien. La couleur, ici le vert, attirait irrémédiablement l'oeil.
Les 5 sens de Georges Valmier m'ont également surpris, sorti de mon confort symbolique, éveillé. Pareil pour " nature morte à pipe" de Georges Braque, j'découvrais un assemblage qui me libérait, un peu, du connu. Sigmar Polke assume des couleurs et une ambiance très évocatrices pour moi. Je retiens qu'en présence du vert, du bleu et d'un peu de "nature", je "cherche" rapidement l'eau et le reflet.
J'ai également profité de quelques petit films d'animation de Anne marie Schneider. Je retiens celui où un oiseau quitte sa branche en piaillant. Les ombres n'avaient jamais été utilisées de la sorte dans un film d'animation.

Je suis passé par la salle Raoul duffy où j'ai pris ma claque. La fée électricité, fresque gigantesque dont les aspects bleu clair font face à l'entrée, recouvre tous les murs de cette salle courbée, limite en coupole.

Ce fut une sympatoche, une initiation à l'art moderne. Un aiguillon du plaisir à découvrir le moderne, l'art libéré des canons usuels.

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